Élisée Reclus
Une citation à méditer :
La Terre devrait être soignée comme un grand corps, dont la respiration accomplie par les forêts se réglerait conformément à une méthode scientifique ; elle a ses poumons que les hommes devraient respecter puisque leur propre hygiène en dépend.
Élisée Reclus (1830-1905) géographe, anarchiste, citoyen du monde avant l’heure, précurseur de la géographie sociale, géopolitique, géohistoire et de l’écologie. Alexandra David-Néel était amie avec lui depuis 1895 jusqu’à la mort Élisée, mais également avec sa sœur Louise et de Madame Élisée Reclus.
Né en 1830 dans le , issu d’une famille protestante, son père pasteur éleva 14 enfants. Élisée renonce à la théologie et étudie les langues (il en parle 5) et la géographie, perd la foi et devient anarchiste.
Avec son frère Élie, hommes de convictions, ils sont obligés de fuir après le coup d’état de Napoléon III car ils sont menacés d’être arrêtés et ils s’embarquent pour Londres. C’est en décembre 1853
qu’Élisée part aux États Unis, découvre et s’insurge contre l’esclavage. En 1857, de retour en France il commence sa vraie carrière de géographe en voyageant dans toute l'Europe et le plus souvent à
pied.
Ses convictions anarchistes le lient à Bakounine et il participe à la Commune ; condamné au bagne il est sauvé par son renom d’homme de sciences car de nombreux savants intercèdent pour lui dont Darwin ; il est condamné au bannissement et va désormais vivre à l’étranger, en Suisse, en Belgique. Il devient l’ami de Pierre Kropotkine , amitié qui se poursuivra pendant de longues années.
Ses livres les plus célèbres : Histoire d’un ruisseau et surtout une « Géographie universelle » en 19 volumes et « La terre » en 6 volumes. En 1892, il est invité à l’Université libre de Bruxelles qui lui offre une chaire de géographie. Il est titulaire d’une chaire à l’université de Bruxelles, il fonde l’Institut Géographique, il voyage énormément et meurt en 1905, il est inhumé au cimetière d’Ixelles.
Aphur Yongden a suivi Alexandra David-Néel dans tous ses voyages
Et même jusqu’à Digne, à la Maison Samten-Dzong.
Aphur (appelé aussi Albert par Alexandra ) accompagna l’exploratrice dans ses voyages depuis 1914 : il avait alors 14 ans.
Il était né au Sikkim le 25 décembre 1899 et va laisser sa famille pour suivre Alexandra ; il lui sera fort utile tout au long de ses voyages : « Aphur est assez doué pour les langues. En fait il en connaît cinq : le tibétain, l'anglais, l'hindi, le népalais et le dialecte lepcha. Il baragouine un peu de japonais maintenant, il se mettra vite au chinois. »
En 1925, il rentre en France avec Alexandra puis s’installe avec elle à Digne lorsqu’elle achète sa maison en 1928. Et en 1929 il devient son fils adoptif.
Entre 1937 et 1946, ils repartent encore tous deux en Asie.
Puis, ils s’installent définitivement à Samten-Dzong où il décède le 7 octobre 1955.
Ses cendres seront dispersées dans le Gange, avec celles d’Alexandra, par Marie-Madeleine Peyronnet.
Alexandra évoque très souvent Aphur dans ses récits car il lui fut très nécessaire et même indispensable : elle ne serait jamais parvenue à Lhassa sans l’aide de ce jeune garçon instruit et plein d’idées. Deux exemples le montrent (mais nous en donnerons d’autres).
Photographie extraite du livre d’Alexandra David-Néel,
Voyage d’une Parisienne à Lhassa, éd. de 1951 [coll. privée]
Lettre d’Alexandra à Philippe Néel, Pékin, 14 janvier 1918 : Aphur quitte sa famille pour suivre Alexandra.
Tout le monde prédisait à Aphur les pires choses s'il ne m'abandonnait pas. Il n'en fit rien, conduisit le déménagement, l'emballage des caisses et m'accompagna. Arrivée à Gangtok, il me demanda d'aller dire adieu à sa mère. Je lui donnai 20 roupies pour elle - songe que le garçon ne touche pas de gages. C'était un maigre cadeau après ce qu'il avait fait. Chez lui, il trouva tout le monde en larmes, le suppliant de rester. Son frère aîné lui offrit de lui bâtir une maison et de lui trouver une femme pour qu'il s'établisse auprès d'eux sur leur terre commune. Aphur savait que, selon leur coutume, s'il s'en allait, il renonçait à sa part dans l'héritage de son père. Il aime sa mère aussi, et elle pleurait.,. Malgré tout, apeuré, tremblant de fièvre, il s'échappa de tout cela. C'était à la saison des pluies, une averse torrentielle roulait par les montagnes; sans doute pour se donner du courage, il s'était fait beau à sa manière arborant ma veste de soie rouge et noire qui fondait sous le déluge, il me rejoignit à la nuit. Je vis bien l'état dans lequel il était, je ne lui dis rien que : « Vas te changer et boire du thé chaud » Mais, ce petit sauvage qui se mourait de peur et jouait au héros me toucha. J'étais fort peinée de quitter le Tibet, et ce garçon avec qui je pouvais parler la langue de là-haut était tout ce qui me restait.
Lettre d’Alexandra à Philippe Néel, Pékin, 26 novembre 1917 : Aphur a une idée géniale tandis que les ressources d’Alexandra viennent à manquer.
Sachant que mes ressources se faisaient modestes, Aphur m'a entretenu d'une géniale idée à lui. « Voici, m'a-t-il dit, je vais prendre des élèves là-bas ; de jeunes garçons de parents riches à qui j'enseignerai l'anglais. Je vous montrerai la veille ce que je leur enseignerai le lendemain pour que vous le corrigiez ; ils me feront des présents, comme c'est l'usage, tantôt en nature - beurre, farine, riz - tantôt en argent et cela nous fera bien vivre puisque nous conserverons votre argent pour d'autres dépenses. » Cela m'a rappelé les prix de vertu : « Le domestique qui soutient son maître dans le besoin. » Je n'ai pu m'empêcher de rire, mais le garçon a son idée qui, du reste, pourrait devenir utile.
Aphur Yongden est l’auteur de plusieurs ouvrages dont :
-La Vie surhumaine de Guésar de Ling, le héros thibétain, racontée par les bardes de son pays. Alexandra David-Néel, Aphur Yongden, préface par Sylvain Lévi, 1931
-Le Lama aux cinq sagesses, Lama Yongden, préface d’Alexandra David-Néel, Plon, 1935
-La Puissance du néant, roman tibétain, Lama Yongden, traduit et annoté par Alexandra David-Néel, Plon, 1954
-Dieux et démons des solitudes tibétaines, A. David-Néel, lama A. Yongden
-La connaissance transcendante d'après le texte et les commentaires tibétains, 1958, Alexandra David-Néel, Lama Yongden.
Photo site de la BNF, 1933
Maria Vérone : une féministe d’avant-garde comme Alexandra !
Maria Vérone (1874-1938, Paris) est une libre-penseuse et féministe française.
Elle est d’abord institutrice auxiliaire de la Ville de Paris. Simultanément, elle s’occupe des universités populaires et elle milite dans les milieux socialistes. Cette activité politique déplaît à l’administration de l’Instruction publique qui la révoque.
Maria devient alors rédactrice au journal La Fronde, entièrement rédigé et réalisé par des femmes.
Maria Véronne, Photo collection familiale, Domaine public.
Journal La Fronde, BNF, Gallica
Alexandra David-Néel a elle aussi écrit dans la Fronde, ce quotidien fondé par Marguerite Durand en 1897. Elle écrit également dans l’Œuvre, et on connait son article rédigé sur Alexandra le 4 avril 1928 (déjà paru sur ce site).
L’affaire Dreyfus se déclenche et elle rencontre sur les bancs de la presse un rédacteur de l’Aurore, Georges Lhermitte, qui devient son second mari en 1908.
En décembre 1900 passe une loi qui ouvre le barreau aux femmes. Maria Vérone, à vingt-huit ans, se met alors à préparer le baccalauréat. Munie de ses brevets élémentaire et supérieur, elle apprend, seule, le latin. Dispensée de la seconde partie (philosophie) car elle a appartenu à l’enseignement public, elle entreprend une licence en droit et devient avocate en 1908. Elle fait partie des pionnières de cette profession.
Maria Vérone défend le droit de vote des femmes
Sa vie, alors, se partage entre sa carrière d’avocate et de conférencière socialiste. Elle devient, jusqu’à sa mort en 1938, l'un des fers de lance et des porte-drapeaux du féminisme en France. Elle mène toute sa campagne sur le slogan « La femme paie l’impôt, la femme doit voter ». Elle fonde également l'Union des avocates de France. « On ne peut rien réussir de vivant sans que l'homme et la femme y travaillent ensemble ». Elle prend part à des manifestations pour le droit de vote des femmes afin de sensibiliser le public à ce combat. À ce titre, elle se rend souvent à la préfecture de la Seine pour y demander les autorisations nécessaires. En 1922, elle souhaite ainsi traverser Paris dans un autocar revêtu d'un calicot, sur lequel est inscrit : « Ligue des droits de la femme : la femme veut voter » ; la demande est néanmoins refusée et Maria Vérone annule son projet afin de ne pas compromettre le chauffeur qui devait la conduire.
En 1936, lors du Front Populaire, Léon Blum en prenant la charge de président du Conseil, lui offre un poste de ministre. Mais, déjà très atteinte par le mal incurable qui va l’emporter, elle décline l’offre qui aurait fait d'elle la première femme ministre en France. Elle est décorée de la Légion d'honneur en 1936.
Après son décès en 1938 est créée l'association Les amis de Maria Vérone, dont certaines archives sont conservées au Centre des archives du féminisme à Angers.
Image : Une réunion de la Ligue pour le droit des femmes en 1914 avec Maria Vérone, sa présidente.
Rabindranath Tagore
« Quand les vieilles paroles expirent sur la langue,
de nouvelles mélodies jaillissent du cœur ;
et là où les vieilles pistes sont perdues,
une nouvelle contrée se découvre avec ses merveilles. »
En première page du Monde des livres de vendredi 29 mai, Rabindranath Tagore (1861-1941), écrivain, poète, dramaturge, peintre et philosophe indien.
Son œuvre a eu une profonde influence sur la littérature et la musique du Bengale au début du XX ème siècle. Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1913.
Alexandra David-Néel a rencontré ce grand personnage à Bombay à la fin de son grand voyage.
Elle l’évoque dans ses correspondances à Philippe Néel :
Bombay, 19 février 1925
« Je vais quitter Bombay dimanche prochain, le 22. Je comptais partir samedi, mais Rabindranath Tagore, le poète, est arrivé ici hier, de retour de l'Amérique du Sud. On donne une
sorte de réception en son honneur chez le millionnaire Parsis chez qui il loge et j'ai été invitée. Je dois, du reste, voir R. Tagore demain matin dans l'intimité. Je ne le connais
pas personnellement mais j'ai, autrefois, fréquenté des gens de sa famille, ses frères, une de ses sœurs, et une de ses nièces. Il se peut que, au cours de notre conversation, je
glane quelques renseignements qui puissent m'intéresser. »
Anuradhapura, 27 février 1925
« Je crois t'avoir dit que Rabindranath Tagore, qui est devenu si célèbre depuis qu'il a obtenu le prix Nobel, a écrit en Argentine à des personnes qui s'occupent de ses publications
pour qu'elles s'y occupent aussi de placer mes articles. J'ai trouvé le «poète» très «homme d'affaires » dans la conversation que nous avons eue ensemble. »
Rentrée en France, Alexandra donne des conférences un peu partout, accompagnée d’Albert (Aphur Yondgen qui deviendra son fils adoptif) : et Albert récite des vers tibétains à la manière de Tagore !
Marseille, 7 février 1926
« J'ai terminé ma seconde série de conférences qui a duré trois semaines. Grand succès partout. À Nice la salle du Casino municipal - une très vaste salle de théâtre - était archipleine.
Beaucoup de monde aussi à Marseille au théâtre du Gymnase. […] Albert a eu un fort grand succès dans les conférences. J'en ai été moi-même stupéfaite. Il m'avait dit : « Je vais leur réciter des
vers que j'improviserai en tibétain, puisque cela réussit à Tagore pourquoi n'essaierions-nous pas ? » Et il a débité des choses où il est question de montagnes rouges comme du corail
et des montagnes bleues comme des turquoises, de palais blancs comme des conches et autres choses orientales et on lui a fait des ovations. »
Avec Robert Dompnier nous partons au Bhoutan
Connaissez-vous ce petit pays de 750 000 habitants ?
C’est effectivement un petit pays, grand comme la Suisse mais avec bien moins d’habitants :
ils sont 750 000 (plus de 8 millions en Suisse). Le Royaume du Bhoutan est un pays d’Asie du Sud ; il est situé à l’est de la chaîne de l’Himalaya, dont certains sommets atteignent 7000 m, enclavé
dans l’Inde au sud à l’est et à l’ouest, et la Chine (région autonome du Tibet) ; plus à l’ouest il est séparé du Népal par le Sikkim et, plus au sud du Bangladesh par les états d’Assam et du
Bengale-occidental. Sa capitale, la plus grande ville du pays, est Thimphu.
Tradition et modernité, paillardise et ferveur religieuse, cohabitent dans ce petit pays qui est devenu monarchie constitutionnelle avec un parlement élu au suffrage universel.
La religion d’État du Bhoutan est le bouddhisme vajrayana (bouddhisme tibétain).
En 1999 le Gouvernement lève l’interdiction sur la télévision et Internet :
Le Bhoutan devient ainsi l’un des derniers pays du monde à avoir accédé à la télévision.
Toutefois le Roi met en garde contre « l’usage abusif » de la télévision, qui pourrait effacer certaines valeurs traditionnelles bhoutanaises.
Une nouvelle constitution est présentée en 2005 et le nouveau Roi Jigme Khesar Namgyel Wangchuck est couronné en 2008. Les premières élections parlementaires, au suffrage universel, ont eu lieu en 2007 et 2008.
L’association Alexandra David-Néel a eu la chance de recevoir Robert Dompnier, adhérent depuis de très nombreuses années de l’Association, qui est passionné par la civilisation tibétaine et les
traditions du Toit du Monde.
Il a effectué de très nombreux voyages en Himalaya, du Ladakh aux confins de l'Amdo, du Sikkim au Mont Kailash et du Mustang aux régions les plus reculées du Tibet central ou du Kham. Il est l'un des plus grands connaisseurs du Bhoutan : pour lui, ses séjours dans ce pays indépendant depuis le VIII ème siècle, sont une véritable exploration dans le temps, une aventure dans un autre monde où il circule en jubilant.
TSERING, la Bergère des glaces
Peut-être vous souvenez-vous, Dignois ou habitants de la Région, du merveilleux film sur l’histoire de Tsering, bergère au Ladakh. Il a été présenté à Digne durant les Journées des Grands Voyageurs de 2018.
Dans la vallée de Gya-Miru au Ladakh, la bergère Tsering, 50 ans, est la plus jeune de son village à conduire ses 350 chèvres pashmînâ et moutons au gré des transhumances, dans cette région de l'Himalaya, située entre 4000 et 6000 mètres d'altitude.
Elle est l'une des dernières bergères qui vit encore avec son troupeau. Une vie rude et précaire, souvent solitaire, malmenée par des conditions climatiques difficiles et une nature parfois
hostile, qui n'empêche pas ce petit bout de femme attachant de chanter, de rire et de... philosopher.
Malgré les difficultés qu'elle raconte simplement, le froid, la vieille radio, seule compagne et lien avec l'ailleurs, le lynx qui rode, les douleurs qu'elle soigne avec des plantes dont elle connaît
chaque vertu, cette bergère des glaces, dégage une incroyable sérénité.
Et l'on s'émeut avec elle de la naissance des petits chevreaux qu'elle dorlote comme une mère, elle qui ne s'est jamais mariée. Tsering évoque aussi
ses interrogations face à la disparition de son métier, les conséquences sur la vie du village. Des réflexions empreintes de sagesse et de lucidité.
C’est son frère, Stanzin, qui l’a filmée pendant un an, révélant une force de caractère et une vision du bonheur peu communes.
Sa rencontre avec la française Christiane Mordelet, professeur à la retraite, elle-même passionnée par les questions environnementales, le Ladakh et le cinéma, allait donner le coup d'envoi à une coopération fructueuse.
La bergère me tenait beaucoup à cœur, souligne Christiane Mordele, quand j'ai rencontré la sœur de Stanzin, j'ai trouvé que c'était une femme exceptionnelle, avec une vraie
philosophie de vie, une profondeur....
Mais il a d'abord fallu convaincre l'héroïne qui ne comprenait pas bien ce qu'on lui trouvait d'intéressant et qui craignait que son image ne vienne compromettre la carrière de son frère.
Elle m'a dit: tu m'as regardée avec mes vieux vêtements, ma figure... maintenant que tu fais des films, si on sait que je suis ta sœur, les gens ne vont plus vouloir travailler avec toi ; raconte Stanzin Dorjai.
Né au Ladakh, Stanzin Dorjai Gya obtient un master en art et communication avant de suivre une formation aux métiers du cinéma à Delhi et Bombay. En 2007
il rencontre Christiane Mordelet et collabore par la suite à la réalisation de plusieurs films diffusés par les télévisions françaises. Il a
fondé Himalayan Film House.
Christiane Mordelet, professeur de physique-chimie retraitée, a commencé à se rendre au Ladakh dans les années 70, dans le cadre d’échanges scolaires, notamment
liés à l’environnement. Elle a coréalisé avec Stanzin Dorjai Gya plusieurs films, diffusés sur Arte et lauréats de nombreux prix dans les festivals. Elle
a fondé l’association Tisser la paix.
AVEC
CAROLINE RIEGEL
REVENONS UN MOMENT
AU ZANSKAR
Les Semeuses de joie prient pour nous et contre la pandémie
Photo Caroline Riegel
Ingénieure en constructions hydrauliques de métier, mais aussi voyageuse, écrivaine et réalisatrice…
En 2012, elle a emmené dix nonnes bouddhistes du Zanskar à la découverte de l’Inde, voyage raconté dans le film documentaire qu’elle a réalisé: Les semeuses de joie.
En 2012, elle crée l’association Thisgpa, une goutte d'eau pour le Zanskar avec pour premier projet la construction des bâtiments scolaires à la nonnerie de Tungri.
En 2011, elle a effectué une mission d’une année au Sud Soudan avec la Croix Rouge internationale, en tant qu’ingénieure eau. Au Zanskar, elle a enseigné pendant 6 mois les mathématiques, les sciences et l’anglais dans l’école gouvernementale de Tungri.
Membre de l’association Rencontres au Bout du Monde et de leur commission de développement, elle a effectué trois missions de terrain pour suivre et développer leurs projets communautaires au Zanskar et Ladakh ( maisons solaires, écoles, canaux d’irrigation, sanitaires…).
Chaque année Caroline repart au Zanskar retrouver les Semeuses de joie ! Elle est rentrée il y a quelques jours et nous a rapporté de magnifiques photographies pleines d’humanité et de joie comme toujours.