Le 27, 28 et 29 septembre
Sur les pas d'Alexandra David-Néel :
"Aventure et nature, Aventure humaine"
Toutes les activités proposées par l'association sont gratuites mais sont limitées en nombre de places.
Vendredi 27 septembre 2019
Rencontre avec les collégiens et lycéens
Salle de l'Ermitage
Interviendront notamment Jacqueline Ursch sur « L’aventure d’Alexandra » mais aussi, plus proches de nous, Hélène Béguin et Stéphane Passeron partis à bicyclette depuis le Champsaur jusqu’au Tibet.
reservé aux collégiens et lycéens
Samedi 28 septembre 2019
Au Centre Culturel René Char
45 avenue du 8 mai 45 - 04000 Digne les Bains
20h30 - 22h
Spectacle de musique et chants de l'Inde et du Tibet
Kyab Yul Sa
résonance d'exil(s)
Lobsang CHONZOR, chant, dranyen (luth tibétain), gyumang (tympanon), ling bu (flûte de bambou), piwang (vièle à deux cordes), mandoline ;
Margaux LIENARD : violon, bouzouki, chant ;
Julien LAHAYE : zarb ou tombak, daf, dayereh, zang et saringôshti (cymbalettes de doigts)
Dimanche 29 septembre 2019
Salle de l'Ermitage
"L'aventure aujourd'hui pour tous"
10h - 12h30
Débat animé par Gérald Lucas, journaliste.
Photographe depuis 25 ans, Gérald Lucas est également écrivain, journaliste au Dauphiné Libéré et artiste.
A son actif, une dizaine de livres photos, quatre romans et une quinzaine d'expositions à travers la France.
fondée à Berlin en 1992 en tant que confédération européenne des promoteurs indépendants des services sociaux, éducatifs et de l’emploi, c’est en 1996 que l’association française a été créée, à but non lucratif, avec le siège situé à Marseille.
EUROCIRCLE développe des partenariats avec des structures des pays européens et des pays tiers ; développe et soutient des projets interculturels mis en œuvre dans le cadre de programmes européens, notamment dans les domaines de la mobilité, de l’écologie, de la culture, des affaires sociales, de l’éducation, de l’emploi…
Elle conçoit, planifie et exécute des projets mobilité dans le cadre du programme européen Erasmus + , Leonardo da Vinci, ainsi que des programmes de financement bilatéraux tels que l’OFAJ, la DFS ou le Fond Social Européen.
Deux cyclistes hauts-alpins partis du Champsaur jusqu'au Tibet.
Omar Samra
Omar est non seulement un aventurier mais aussi un homme d’affaire hyperactif : il a fondé plusieurs entreprises autour des activités de plein air et d’aventure, ainsi qu’une association caritative en faveur des enfants pour honorer la mémoire de son épouse décédée.
Il est le premier Egyptien à avoir gravi l’Everest, effectué l’ascension des sept plus hauts sommets de la planète et avoir atteint les deux pôles à ski.
Il a réalisé trois premières ascensions de sommets en Antarctique, qu’il a pu nommer.
Omar est aussi un astronaute en devenir, candidat aux programmes Possum et Untethered Exploration, pour lesquels il a bénéficié d’un entraînement spécifique aux missions spatiales.
Il a officié en tant que commandant adjoint du programme Lunares 3, une mission de 15 jours en isolation destinée à simuler et étudier la possibilité d’un habitat lunaire.
En 2017, il a entamé une traversée de l’Atlantique à la rame, et parcouru 1000 kilomètres avant de chavirer dans une tempête et d’être secouru.
De cette histoire, il a tiré un documentaire mettant également en perspective la détresse des réfugiés qui se risquent à une dangereuse traversée.
Déjà montré au festival de Cannes, ce film va bientôt sortir en salles.
Omar est Ambassadeur de Bonne Volonté auprès de l’ONU et du Népal.
Christiane Mordelet est une passionnée.
Cette professeure de physique et chimie à la retraite de l’Éducation nationale, vit cinq mois de l'année au Ladakh où elle consacre son temps et son énergie à l'éducation des enfants de ces sommets de l'Himalaya.
Cette enseignante « du 93 » comme elle aime à se définir, a très vite vu dans le fait de faire des études, l’opportunité de découvrir le vaste monde ; car rapidement pour cette passionnée enseigner ne suffit pas.
Elle décide d’emmener ses élèves sur le terrain.
Son credo « l’aide au développement c’est de l’énergie et l’énergie c’est de la physique ».
Quoi de mieux alors pour leur expliquer les volcans que de les emmener visiter le Stromboli pour en observer les fumerolles ou encore découvrir l’effet de l’acide sulfurique.
Au total, dans sa carrière, ce sont 1000 élèves qu’elle accompagnera dans le monde entier.
Le Ladakh, découvert en 1977, sera l’une des destinations les plus lointaines qu’elle fera découvrir à ses élèves. Dans cette province du Cashmere, ce n’est qu’en 1974 qu’une route a été ouverte pour y accéder ; là vit une communauté bouddhiste dans un pays à 80 % musulman.
Un grand nombre de réfugiés tibétains s’y sont installés.
Aujourd’hui, à travers son association "Tisser la paix", elle organise des échanges entre la Mongolie, l'Inde et la France.
Et elle devient réalisatrice de documentaires depuis une dizaine d’années et notamment avec Stanzin Dorjai qui appartient à une famille de nomades du nord du Ladakh ; Stanzin est l’un des fondateurs de la Maison du Film Himalayen qui est aujourd’hui l’un des meilleurs studios de Leh, ville du Ladakh.
Caroline Riegel
Ingénieure en constructions hydrauliques de métier, diplômée de l’ESTP et de l’Université de Stuttgart (Allemagne), Caroline Riegel travaille depuis 2007 au sein de l’équipe barrages de SOGREAH devenue ARTELIA.
Elle a notamment été en 2013-2014 sur le chantier Delsitanisagua en Equateur.
En 2009-2010, elle a vécu à Lahore, au Pakistan, pour les études détaillées du complexe hydroélectrique de Bunji sur l’Indus.
Basée à Montréal, elle a aussi collaboré aux études de la centrale hydroélectrique de la Sarcelle, au Québec en 2007/2008.
Humanitaire…
En 2012, elle crée l’association THIGSPA, une goutte d’eau pour le Zanskar avec pour premier projet la construction des bâtiments scolaires à la nonnerie de Tungri.
En 2011, elle a effectué une mission d’une année au Sud Soudan avec la Croix-Rouge Internationale, en tant qu’ingénieure eau.
Au Zanskar, elle a enseigné pendant 6 mois les mathématiques, les sciences et l’anglais dans l’école gouvernementale de Tungri.
Membre de l’association Rencontres au Bout du Monde et de leur commission de développement, elle a effectué trois missions de terrain pour suivre et développer leurs projets communautaires au Zanskar et Ladakh ( maisons solaires, écoles, canaux d’irrigation, sanitaires…).
Et : Voyageuse – Écrivaine – Réalisatrice…
En 2012, elle a emmené 10 nonnes bouddhistes du Zanskar à la découverte de l’Inde, voyage raconté dans le film documentaire qu’elle a réalisé: LES SEMEUSES de JOIE.
Elle est membre de :
la Commission développement et du CA de Rencontres au Bout du Monde
Présidente de l’association THIGSPA
Kyab Yul-Sa - « Résonance d’Exil(s) »
En tibétain, KYAB signifie « exil » ;
YUL-SA signifie « l’endroit », « la terre ».
KYAB YUL-SA ou « la terre de l’exil, des exils »
Dans KYAB YUL-SA, Lobsang Chonzor, musicien d’origine tibétaine, rencontre Margaux Liénard, passionnée des « musiques vivantes » et improvisatrice puisant son inspiration dans les musiques traditionnelles irlandaises et françaises, et Julien Lahaye, rythmicien et percussionniste coloriste inspiré par les musiques du Moyen-Orient et d’Afrique de l’Ouest.
C’est cette nouvelle terre commune, créée par les artistes eux-mêmes, qui leur permet de réunir leurs « exils musicaux » et d’en faire jaillir un nouveau langage musical et visuel métissé : une résonance de leur exil respectif…
Lobsang Chonzor est un artiste influencé par deux exils culturels.
Né de parents tibétains en exil, il est initié aux pratiques culturelles du Tibet : langue, danses, chants et musiques traditionnelles. Il naît et a vécu en Inde, et est donc en contact avec la culture de son pays d’adoption.
Lors de ses concerts à l’étranger et depuis son installation en France, son expression musicale s’enrichit d’influences nouvelles.
Des contraintes de ses deux exils se dessinent un nouvel enracinement et un langage musical des plus singuliers. Le processus est celui de la synthèse, du métissage, de l’échange et du dialogue qui vient briser les clivages, les frontières.
Margaux Liénard : un exil musical choisi. Margaux Liénard est une artiste de formation classique qui s’est tournée très vite vers les musiques traditionnelles d’Europe Occidentale.
Elle est née en 1988 dans le nord de la France. Issue d’une famille de musiciens, elle commence le violon à l’âge de 6 ans dans l’école de musique de son père à Aulnoye-Aymeries.
Elle étudie ensuite au conservatoire de Valenciennes puis au CRR de Lille où elle obtient son Diplôme d’Études Musicales à 19 ans.
Grâce à des rencontres avec des musiciens tels que Vincent Leutreau ou Christophe Declercq, elle se passionne pour les musiques traditionnelles et s’y consacre pleinement. En 2008, elle
devient formatrice de violon traditionnel à Cric crac compagnie à Villeneuve d’Ascq (59).
Julien Lahaye est un percussionniste inspiré par les musiques d’Orient et d’Afrique de l’Ouest, il aime faire épouser les rythmes, gestes et sons à la parole et à la danse : « Pendant plus de dix ans je me suis formé au jeu subtil des polyrythmies africaines mandingues auprès des plus grands Maîtres et professeurs du genre, j’ai aujourd’hui le privilège de me produire aux côtés de grands percussionnistes africains tels que Koungbanan Condé, Bolokada Condé ou encore Amadou Koné, lors de concerts ou de Masterclasses.
Par ailleurs, séduit par la richesse des musiques du Moyen-Orient, j’ai entrepris une démarche de formation au jeu fascinant du Zarb (Tombak) auprès du Maître Madjid Khaladj, ainsi que de l’exploration des sonorités de certains tambours sur cadre : Dayreh, Daf, Tar.
Curieux de vivre de nouvelles expériences artistiques, et soucieux de développer un jeu singulier, je collabore avec différents artistes, dans différents registres, tels que les musiques improvisées, l’accompagnement théâtral, chorégraphique, la chanson, ou encore les musiques du monde. »