Alexandra David-Néel et le thé
Alexandra boit beaucoup de thé, en particulier dans ses voyages en Asie et, surtout, lorsqu’elle se trouve dans ses Himalayas dans des hautes altitudes et en plein hiver !
Ses provisions étaient fournies par le Maharadja et voici ce qu’elle écrit en juillet 1915 dans une lettre à son mari Philippe Néel :
« Le maharadjah vient de m'envoyer de Gangtok, par un porteur spécial, ma provision de thé tibétain. Tu sais que ce thé est sous forme de grosses briques compressées. La qualité supérieure est assez coûteuse, environ 8 Roubles soit presque 14 F la brique. Je n'en ai d'ailleurs jamais acheté, ayant toujours été pourvue par les soins du défunt maharadjah. Son frère et successeur a tenu à continuer. Le porteur, un Népalais né dans le sud du Sikkim, n'était jamais venu aussi loin, ni monté à une telle altitude. Il a mis sept jours à effectuer son voyage à l'aller et était tout ébahi de se trouver ici. Il a dit à mes domestiques : « Ce n'est pas un endroit pour des hommes ordinaires, c'est bon pour des sadhus seulement de vivre ici.» Les sadhus (littéralement les saints) est l'appellation courante, dans le langage familier des hindous, désignant les sannyâsins. »
Photo à gauche : Des porteurs de briques de thé en 1908.[s.n., Wikipedia]
La célèbre Maison Mariage frères a créé à la demande de la Fondation Alexandra David-Néel un thé pour la grande exploratrice :
un mélange, sur la base de thé noir évoquant la Chine, auquel s’ajoutent une note fruitée et une dominante d’épices : poivre, clous de girofle, gingembre, cannelle, cardamone ; comme autant de rappels des séjours de la grande exploratrice en Inde, au Sikkim, au Népal.
On le trouve donc à l’Espace Alexandra David-Néel à Digne-les-Bains, 5 Bd Thiers ; mais on peut aussi le commander sur le site Internet de l’association.
Le thé Alexandra David-Néel est revenu
à l’Espace de l’Association !
Ce thé a été créé par la célèbre Maison Mariage frères à la demande de la Fondation Alexandra David-Néel : un mélange, sur la base de thé noir évoquant la Chine, auquel s’ajoutent une note fruitée et une dominante d’épices : poivre, clous de girofle, gingembre, cannelle, cardamone ; comme autant de rappels des séjours de la grande exploratrice en Inde, au Sikkim, au Népal.
On le trouve donc à l’Espace Alexandra David-Néel à Digne-les-Bains, 5 Bd Thiers ; mais on peut aussi le commander sur le site Internet de l’association.
Une nouveauté
à l’Espace Alexandra David-Néel !
Une collection japonaise
Tokyo Design Studio s'inspire de la culture japonaise et est reconnue pour ses designs contemporains raffinés et ses standards de haute qualité en respectant des siècles de patrimoine de la porcelaine et de la poterie.
Tous ses objets sont authentiques par nature, principalement fabriqués au Japon par des méthodes artisanales perfectionnées depuis plus de 400 ans.
Les produits imprimés sont cuits deux fois, puis décorés une couleur à la fois, vitrés et cuits à nouveau. Tout au long du processus, un contrôle de qualité minutieux est appliqué, en veillant à ce que chaque pièce soit de la plus haute qualité.
Alexandra David-Néel, durant son premier grand voyage de 14 années dans « les Himalayas » a passé aussi quelques mois au Japon l’hiver 1917.
L’espace Alexandra David-Néel est ouvert du Mardi au samedi, de 10h à 13h et de 15h à 19h.
Ouverture exceptionnelle les dimanche 20 et lundi 21 décembre,
de 10h à 17h en continu.
À Lhassa, le Potala
Le palais du Potala est une forteresse (Dzong) qui a été bâtie par le 5ème dalaï-lama au XVIIème siècle, Lobsang Gyatso. Il est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994.
Extrait du livre d’Alexandra David-Néel, Voyage d’une Parisienne à Lhassa, À pied et en mendiant de la Chine à l’Inde à travers le Thibet [1ère édition en 1927, édition de 1951]
« Bien que je me fusse efforcée de parvenir jusqu’à la capitale du Thibet plutôt pour relever le défi porté aux voyageurs, que par l’effet d’un vif désir de la visiter, puisque je m’y trouvais, j’entendais me payer des fatigues et des vexations que j’avais endurées avant de parvenir à mon but. […] Je voulais monter jusqu’au sommet du Potala, visiter les sanctuaires et les grands monastères des environs, assister aux diverses cérémonies et prendre ma bonne part de toutes les réjouissances du Nouvel An. Cette récompense me revenait de plein droit, je n’étais pas d’humeur à m’en laisser priver.
Lhassa, la plus grande ville du Thibet et sa capitale, est loin d’être une importante cité. Elle est bâtie dans une large vallée, sur la rive droite de la rivière Kyi. D’imposantes chaînes de montagnes arides que le crépuscule teinte de colorations merveilleuses forment son horizon. […] Le Potala lui confère un caractère tout à fait particulier.
Ce gigantesque édifice occupe l’un des sommets d’une petite chaîne surgissant, curieusement isolée, au milieu même de la vallée. […] La meilleure des photographies est impuissante à rendre son apparence imposante tel qu’il se dresse sur sa montagne : piédestal de massives bâtisses élevant dans les airs un palais rouge coiffé de toits d’or. »
Photo de 1924
4èmes Journées des
Grands Voyageurs
25-26 septembre 2020
Pour la 4ème année, l’association Alexandra David-Néel présente un programme varié autour des Grands Voyageurs, un événement placé sous le thème « Cinéma et photographies ».
Notre partenariat demeure avec le Centre culturel de la Ville de Digne, l’association des Rencontres cinématographiques et avec Ciné Toiles.
Au programme :
Une tibétologue professeur à l’Inalco pour présenter un film tibétain d’émotion et d’humanité ;
deux grands voyageurs écrivains, cinéastes et photographes, pour nous donner le désir de la découverte de ces pays lointains et des vraies rencontres humaines ;
une artiste metteur en scène et comédienne pour un spectacle qui nous fait revivre la Femme aux semelles de vent.
Nous serons heureux de partager ces moments passionnants avec vous !
Pensez à réserver vos places pour le samedi auprès de l’association :
04 92 31 28 08 ou association.davidneel@gmail.com
programme complet ci-dessous
A écouter Frequence mistral :
Rendez-vous avec les 4e Journées des Grands Voyageurs
A voir Dici Tv :
A lire Le Dauphiné :
Samedi 26 septembre,
des grands voyageurs étaient à Digne-les-Bains !
Ils nous ont tous passionnés par leur récit de voyages,
leur sincérité, leur passion, leur goût des autres.
Lisez-les ! écoutez-les !
On peut les acquérir à l’Espace Alexandra David-Néel,
5 Bd Thiers à Digne-les-Bains
Ou à la boutique en ligne : www. boutique-tibetaine-alexandra-david-neel.com
ALEXANDRA DAVID-NÉEL CANTATRICE
Le Thaïs de Jules Massenet
Alexandra David-Néel aimait particulièrement cet opéra qu’elle n’a apparemment jamais chanté même si partition et livret figurent dans ses archives. En revanche, c’est le morceau de choix qu’elle choisit pour l’héroïne de son roman Le Grand art, opéra qui lui apportera son succès à la fin du roman après de nombreuses épreuves malheureuses :
« Sur le seuil du palais de Nicias, dominant la foule du haut des degrés d'un geste hardi, j'avais ouvert mon manteau et j'apparaissais en l'éblouissement de ma nudité à peine dissimulée sous le voile étincelant. Dans ce public de choix, habitué aux retenues mondaines, ce fut presque un cri à la brusque apparition de la vision de péché que chacun évoquait en son cœur et, violente, farouche, j'eus la sensation de tous les désirs exaspérés se ruant vers cette chair vêtue d'or, cette chair de luxe, la courtisane glorieuse s'érigeant en idole dans le temple du Grand Art à Paris, comme à Alexandrie : comme Thaïs !
La toile tomba au milieu des applaudissements. Quatre fois je revins saluer. »
L'œuvre est tirée du roman éponyme d'Anatole France. L'histoire se passe à Alexandrie au IVe siècle. Athanaël, un moine, tente de convertir au christianisme Thaïs, courtisane et prêtresse païenne vouée à Vénus. Il y parvient, mais la jeune femme décide de se retirer du monde et de vivre dans un couvent où elle meurt heureuse. Le moine, lui, comprend que ses sentiments envers Thaïs étaient teintés d'amour charnel. Il finit par renier sa foi à l'inverse de Thaïs.
Vous pouvez acquérir le roman d’Alexandra David-Néel Le Grand Art, publié en 2018 pour la première fois, soit à l’Espace Alexandra David-Néel , 5 Bd Thiers à Digne-les-Bains, soit à notre boutique en ligne : boutique-tibétaine-alexandra-david-neel.com
Des femmes pionnières
Nellie BLY, Le tour du monde en 72 jours.
Nellie BLY (Elisabeth Jane Cochrane, dite Nellie Bly), 1864-1922, est une journaliste américaine, au New-York World, pionnière du reportage clandestin, et qui est la première femme à avoir réalisé un tour du monde sans être accompagné par un homme.
Un dimanche, à cours d’idée pour un nouveau sujet, elle décide de faire le tour du monde ayant la certitude de faire mieux que le héros de Jules Verne Phileas Fogg (Le Tour du monde en 80 jours).
Avant de partir Nellie Bly se rend chez le couturier Ghormley : « Je veux une robe pour ce soir. Une robe que je puisse porter tous les jours pendant trois mois » : elle choisit un drap bleu et un tartan (étoffe de laine à carreaux de couleurs) en poil de chameau. Chez un autre tailleur elle commande une robe légère pour les pays où l’été serait déjà arrivé. Elle achète ensuite un plaid et un sac avec la ferme intention d’y serrer tous mes effets de voyage.
Photo ci-dessus Nellie Bly vers 1890
Photo à droite, prise juste avant son départ en 1889
Elle part donc des États-Unis et exige de s’arrêter à Amiens pour rencontrer Jules Verne.
« Le regard vif de Jules Verne rayonna sur moi avec bienveillance et Mme Verne me salua comme si nous nous connaissions depuis toujours. Il n’y avait là rien de solennel, mais une franche cordialité exprimée avec tant de grâce que quelques minutes en leur compagnie leur suffirent à gagner mon amitié ».
Tout au long de son voyage, elle raconte au jour le jour ses découvertes, son aventure… Le Journal les publie et le monde se passionne pour cette aventure et on parie même sur sa réussite.
L’arrivée de Nellie Bly est un triomphe : Je n’ai de ma traversée du continent [américain] qu’un souvenir confus d’accueils joyeux, d’encouragements, de télégrammes de félicitations, de fruits, de fleurs, d’acclamation, de hourras et de poignées de main. […] Une escorte digne d’une reine. Mes compatriotes étaient très fiers que ce fut l’une des leurs qui ait relevé pareil défi.
A Chicago, elle reçoit un câble qui la fait rosir de plaisir : « Monsieur et Madame Jules Verne adressent leurs sincères félicitations à la jeune et intrépide Miss Nellie Bly ».
Ainsi du 14 novembre 1889 au 25 janvier 1890, elle aura parcouru 40 070 km en 72 jours, 6 heures, 11 minutes, 14 secondes.
Articles de presse, affiches, livre et même un jeu lui sont consacrés.
Le jeu « Autour du monde avec Nellie Bly [in : Le Tour du monde en 72 jours. Un reportage de Nellie Bly, éditions du sous-sol, 2016]
Instructions : nombre de joueurs illimité. On avance avec des dés ; respecter les indications inscrites sur les cases (retourner un jour en arrière, passer son tour etc.). Le but du jeu est d’arriver le premier à New-York.
Mardi 25 août 2020
à partir de 15 H
À l’Espace Alexandra David-Néel
À Digne-les-Bains
Dédicace du tome 4 de la bande dessinée par
Scénariste et dessinateur
« Une vie avec Alexandra David-Néel »
Ces BD relatent la vie d'Alexandra David-Néel à partir du livre de Marie-Madeleine Peyronnet Dix ans avec Alexandra David-Néel.
Le 8 aout 2020
A 17h30
à Neuvy le roi (37) Hameau Serigné
Pierrette Pupoyet présentera son spectacle :
Alexandra David-Néel, pour la vie...
Crédits photos : Amar DJOUADOU - Bernard PALAZON Chantal DEPAGNE - Joël MATHIEU
Reservation obligatoire : 06 81 78 49 48 ou 06 89 33 23 59 ou par mail pdupoyet@wanadoo.fr
Retrouver les informations sur les autres spectacles et personnages auquels Pierrette Dupoyet donne vie : http://pierrette-dupoyet.com/
Il sera présenté à Digne les Bains dans le cadre des Journées des Grands Voyageurs, le 26 septembre 2020
Dans une caverne près de Thangu*, Alexandra étudie le tibétain et sa philosophie, et… se met au régime ascétique !
D'une caverne près de Thangu, 2 novembre 1914:
« Quelques lignes seulement, un courrier du maharadjah est venu m'apporter du pain, des bougies et des journaux et repart, j'en profite pour envoyer ce mot à la poste.
Je suis à jouer la femme de la période quaternaire dans un abri de roche dont l'entrée est pourvue d'un mur en pierre sèche et d'une porte primitive. Après les grands froids endurés au Thibet je me trouve là presque chaudement. L'altitude de ma caverne est d'environ 4 000 m sur un flanc de montagne escarpé et merveilleusement ensoleillé. Nous n'avons eu que deux jours de neige depuis que nous sommes ici, mes serviteurs et moi, mais toutes les montagnes en face, côté nord, sont blanches. Je me porte très bien, j'ai considérablement maigri, effet du froid et d'un régime ascétique (un seul repas par jour - la tasse de chocolat du matin et le thé au lait du soir exceptés). Je me réjouis de ce résultat, car je devenais ridicule. Je n'oserais pas encore me déclarer mince, il s'en faut, mais mes proportions sont devenues plus raisonnables et je me trouve infiniment plus alerte. Je pioche ferme le tibétain et viens de me décider à passer l'hiver à Lachen dans le monastère dont le yogi, dont je suis actuellement l'hôte, est le chef. »
Quelques jours plus tard en novembre 1914
« [...] Je suis toujours dans ma caverne, le grand lama qui a bien voulu m'admettre à partager sa montagne et à être mon professeur de langue et de philosophie tibétaines se montre d'une extrême bonté pour moi, me pourvoyant de beurre de yack, de lait, de fruits. Cela fait, par exemple, il est exigeant en ce qui concerne l'étude, il me pousse comme un cheval de course et réclame une obéissance absolue. Je la lui ai d'ailleurs spontanément offerte, connaissant les coutumes de l'Orient à ce sujet. Le résultat est excellent. J'ai plus appris ici en quinze jours qu'en un an à Gangtok. »
« Cette rude vie me plaît. »
[extraits de lettres d’ADN à Philippe Néel]
*Thangu se trouve à 30 km de Lachen, au Sikkim, à une altitude de 4000m. Durant les mois de mai et juin cette vallée est tapissée de fleurs alpines qui sont remplacées par la neige d’octobre à mars.
Les animaux ont-ils une âme ?
Tandis qu’Alexandra David-Néel se trouve en 1912 à Pakyong (au Sikkim), elle raconte dans une lettre à son mari cette histoire qu’elle tient de son « maître d’école » qui lui narre l’enfance de son poète favori MILAREPA * :
« Tout cela est miraculeux, merveilleux, prodigieux à souhait » souligne-t-elle.
Il s’agit d’un tueur de l'abattoir qui a occis des tas de moutons :
« Un jour, prêt à abattre le dernier du lot de la journée, il voit l'animal essayer, avec ses petites pattes liées, de pousser le couteau posé à terre et de le dissimuler sous un petit tas de sable, tandis que des pleurs coulent de ses yeux. Et le tueur professionnel d'être bouleversé, de comprendre que l'animal est un être sensible et pensant. Naturellement le mouton est épargné, et l'homme, pénétré d'horreur pour sa profession, et ne pouvant pas la quitter, préfère le suicide et se précipite du haut d'un rocher ; mais au lieu de s'abîmer dans le vide, il a acquis un des siddhis (pouvoirs merveilleux, surnaturels) et il vole dans l'air. Un ermite qui, pendant des années, a travaillé pour acquérir ce pouvoir s'étonne de l'injustice du sort qui accorde un tel siddhi à un homme comme le tueur. »
Moralité : une seule pensée de compassion pour les êtres est préférable à toute science.
* Milarepa (1052-1135) est le plus célèbre des saints tibétains.
La manière parfaite et exemplaire dont il mit en application le contenu des doctrines du Mahâmudrâ et du Nâro Chödrug, aboutit à la fondation de l'école Kagyüpa, « transmission orale ».
La biographie de Milarepa, rédigée au XVe siècle, ainsi que les chants religieux qui l'accompagnent, constituent aujourd'hui encore l'une des grandes sources d'inspiration du Bouddhisme tibétain.
Image : Milarepa par Nickolai N. Dudka
La féministe et grande exploratrice Alexandra David-Néel est reconnue dans le journal L’œuvre !
L'Œuvre est fondé (« sans un sou de capital » et sans publicité) le 13 mai 1904 par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal et du Matin : d'abord mensuel, ce périodique devint hebdomadaire en 1910, puis quotidien en 1915 à 1940.
Ce journal tire son succès initial d'un non-conformisme revendiqué, porté par des plumes comme celles d'Urbain Gohier, Séverine ou Robert de Jouvenel.
Républicain radical et pacifiste durant l'Entre-deux-guerres, il y connait son apogée, tirant entre 108 000 exemplaires en 1917, et près de 275 000 en 1939. Après la défaite de 1940, il devient un des journaux de la collaboration, sous la direction de Marcel Déat. Il disparaît à la Libération en 1944.
Extraits du Journal l’Œuvre du mercredi 4 janvier 1928 portant un article sur Alexandra David-Néel (In : Gallica, BNF)
Maria Vérone (1874-1938), est une libre-penseuse et féministe. A découvrir prochainement sur notre site !
Samedi 4 juillet 2020
à partir de 15 H
À l’espace Alexandra David-Néel
À Digne-les-Bains
Dédicace du tome 4
de la bande dessinée
Exceptionnellement Marie-Madeleine Peyronnet, l’assistante de la grande exploratrice, viendra à l'Espace ADN, 5 boulevard Thiers à Digne-les Bains, pour dédicacer le dernier tome de la série.
Ces BD relatent la vie d'Alexandra David-Néel à partir du livre de Marie-Madeleine Peyronnet Dix ans avec Alexandra David-Néel.
Connaissez-vous
les bandes dessinées
sur Alexandra David-Néel ?
Le 4ème tome, le dernier, paraîtra le 24 juin 2020
Inscrivez-vous dès maintenant
à la boutique de l’Espace pour le réserver !
ou bien pré-commander le en ligne.
Même après sa mort, Alexandra continue de dévoiler les secrets de son incroyable destin. Parmi les trésors laissés par la grande exploratrice, Marie-Madeleine Peyronnet, sa dernière assistante et confidente, découvre une statuette en bronze du Bouddha de grande valeur, offert par le fils du maharadja du Sikkim qui lui ouvrit jadis les portes du Tibet.
Pour Marie-Madeleine débute alors une mission qui veut répondre aux dernières volontés de la défunte : rapporter la précieuse statuette dans sa patrie d’origine…
Et si vous n’avez pas les premiers livres, venez à l’Espace Alexandra David-Néel
ou commandez-le(s) sur le site de la boutique en ligne.
5, Boulevard Thiers à Digne-les-Bains - 04 92 31 28 08
L'Espace Alexandra David-Néel
au 5 boulevard thiers
à Digne les Bains
est ré-ouvert.
Vous pouvez aussi nous retrouver en ligne
et
le site facebook de l'association
La pandémie : et la peste en Provence ?
Le 25 mai 1720, arrive à Marseille un navire en provenance du Levant, Le Grand-Saint-Antoine : et la peste se répand dans la ville de Marseille puis dans toute la Provence.
12 mars 1924, Lhassa
L'influenza [ou grippe] qui paraissait devoir passer rapidement a pris une très mauvaise tournure. Le garçon a été très gravement malade et moi- même, plus que lui encore. Les douleurs pendant les crises de toux étaient affreuses. Nous avons commencé à cracher du sang. J'ai eu un instant l'idée que nous avions la peste pulmonaire. C'est le petit qui, le premier, a aperçu du sang dans ses crachats et comme nous avons longtemps vécu en Chine où l'on parle beaucoup de la peste pulmonaire, il est au courant des symptômes de cette maladie. Il me montra son mouchoir en interrogeant : « Il doit y avoir dix jours que j'ai commencé à tousser ? » (Dix jours est le terme où dans la peste le sang apparaît.) Je réponds: « Oui, à peu près » et comme je comprends la portée de sa demande, j'ajoute : « Est-ce que nous avons la peste ? - Et nous n'avons pas de médicaments, et il n'y a pas de médecin ici, réplique le garçon. - Cela ne servirait à rien. Si nous avons la peste, il n'y a rien à faire ; on ne connaît pas de médicament pour la guérir. - Sale affaire ! (en tibétain Kinktopo) » dit laconiquement mon compagnon de voyage. [Mais…] Ce n'était pas la peste pulmonaire puisque nous nous rétablissons. […]Bref, je crois que nous nous tirerons heureusement de ce mauvais pas…
Frequence Mistral présente
Rendez-vous avec Alexandra David-Néel
Le 12 mars : 1ère émission sur la vie de l'exploratrice Alexandra David Néel.
Une émission bi-mensuelle le jeudi de 9h30 à 10h, préparée, proposée et animée par Jacqueline Ursch, Présidente de
l'association Alexandra David-Néel, ex Directrice des Archives Départementales.
Ce premier rendez-vous avec Alexandra a pour thème : son enfance
RESTONS ZEN !
La France, l'Europe et le monde entier traversent actuellement une crise sanitaire sans précédent.
Nous n’avions jamais connu cette longue période de confinement.
Alors profitons de ce temps arrêté, retrouvons-nous avec nous-mêmes.
C’est peut-être l’occasion de lire et de relire nos livres, pourquoi pas ceux d’Alexandra David-Néel.
Nous vous proposerons, périodiquement, des passages de textes d’Alexandra David-Néel.
Pour commencer, un extrait d’une lettre à Philippe Néel sur le courage.
Alexandra est alors au Monastère de Kumbum, au Nord du Tibet :
Kum-Bum, 15 mars 1920
[...] Mon voyage est bien décidé. De n'importe quelle manière : avec un tout petit rien de confort et suffisamment de nourriture, ou à pied à la façon des mendiants, je veux le tenter. Je ne puis pas différer plus d'un an. L'âge me talonne, les rhumatismes qui se font de plus en plus méchamment sentir et une diminution de force physique prévisible m'imposent la hâte. Mourir pour mourir, je préfère que ce soit sur une route quelque part dans la steppe, avec le beau ciel sur ma tête, et la satisfaction dernière d'avoir, au moins, entrepris ce que je souhaitais, que dans une chambre, tuée par le regret d'avoir manqué de courage, d'avoir renoncé à ce à quoi je tenais et d'être dans l'impossibilité absolue de jamais voir ce que j'ai voulu voir, de faire ce que je voulais faire. Cette dernière serait une mort bien torturante pour quelqu'un de ma trempe. Mais, après tout, rien n'est tragique que ce à quoi l'on prête soi-même des couleurs de drame.
Suivant la consigne gouvernementale, l'Espace Alexandra David-Néel
sera fermé
à partir du 16 mars 2020
Conférence – débat avec
Jean-Philippe Béja
Sinologue, directeur de recherche au CNRS
Vendredi 6 mars 2020
À l’espace Alexandra David-Néel
16h-18h
Jean-Philippe Béja évoquera l’évolution du régime depuis l’arrivée au pouvoir de
Xi Jinping, et notamment des rapports avec le Tibet et surtout le Xinjiang.
Entrée gratuite
Attention : Pour la conférence réservation conseillée
04 92 31 28 08 ou association.davidneel@gmail.com
Vendredi 6 mars 2020 à partir de 18 h :
soirée spéciale Chine au Ciné Toiles
Présentation et intervention de Jean Philippe Béja
Jean-Philippe Béja, sinologue, directeur de recherche au CNRS, il participa en 1991 à une conférence réunissant des journalistes à l'Assemblée nationale pour la célébration de l'année internationale du Tibet.
Ancien ami de Liu Xiabo, il est le traducteur de ses œuvres en France
18h : film
« The sweet requiem »
Film de Ritu Sarin et
Tenzing Sona (Inde)
Quand une jeune femme tibétaine en exil aperçoit de façon inattendue un homme de son passé, des souvenirs longtemps refoulés de son évasion traumatisante à travers l’Himalaya sont ravivés et elle est propulsée dans une quête obsessionnelle de réconciliation
19 h 30 : Buffet dans le hall
20h30 : film
« Liu Xiaoba, l’homme qui a défié Pékin »
Film de Pierre Haski (France)
Au printemps 1989, lorsque les étudiants occupent la place Tian'anmen à Pékin, Liu Xiaobo, chercheur en littérature chinoise et orateur hors pair, devient l’un des mentors du mouvement.
Peu de temps avant que ne débute le massacre, dans la nuit du 3 au 4 juin, il supplie la jeunesse d’évacuer la place et entame une grève de la faim pour demander au pouvoir d'éviter la violence.
Arrêté le 6 juin, il est envoyé en camp de rééducation.
À sa libération, un an et demi plus tard, il choisit de demeurer en Chine et de résister de l’intérieur, tandis que nombre de ses compatriotes optent pour l’exil.
Arrêté en 2008, pour avoir co-rédigé la Charte 08, programme pour une transition démocratique en Chine, il est condamné à onze ans de prison pour subversion du pouvoir de l’État.
Toujours incarcéré en 2010, il ne peut recevoir en personne le prix Nobel de la paix qui lui est décerné et meurt en captivité sept ans plus tard, en juillet 2017.
Aujourd’hui, le régime chinois met tout en œuvre pour que le nom de Liu Xiaobo soit oublié, multipliant la censure à l’intérieur de ses frontières et les pressions sur le reste du monde.
A partir de 21 h 30 : débat avec Jean-Philippe Béja
Tarif : les 2 films + le buffet : 10 € (1 seul film 6€)
2020 - Le programme des conférences
Denis Carvin
"Les 4 intimes dans le conte"
Chaque 2e jeudi à partir de janvier 2020
à 18h30
à Espace Alexandra David-Néel
5, Boulevard Thiers, Digne-les-Bains
Aller à la découverte d’un conte, c’est découvrir les formes de l’intime qui y sont cachées et la façon dont chacun de nous les a incarnées dans son histoire
personnelle.
Pourquoi venir aux conférences ?
- Explorer les 4 intimes grâce à l'analyse historique, anthropologique et psychologique des contes.
- S’initier au récit de vie.
- Découvrir un conte dans toute sa richesse et s’en nourrir.
- Éclairer d’un sens nouveau des parties de sa propre histoire.
C’est aussi nouer des liens entre les participants avec le débat et moment convivial qui les suit où on partagera le thé Alexandra David-Néel et des grignotages.
Les contes nous montrent ce qu'il y a de collectif en nous : archétypes, structures anthropologiques, sociales, culturelles. Ceux qui ont été choisis par Denis Carvin forment un cycle complet mais chaque conférence constitue un élément indépendant des autres.
Ce qui se passe quand on accepte les leçons de la vie
De la jeune-fille à la femme, comment l'identité se construit entre quête personnelle du féminin et son intégration dans les structures masculines.
Ce qui se passe quand on refuse les leçons de la vie.
Qui peut nous délivrer de nous-même ? Quand les choix que l'on a fait au fil de sa vie sont devenus les barreaux de notre propre prison.
Quand la vie même s'efforce de se faire entendre et parle de plus en plus fort.
L’initiation au féminin et son évolution. La conquête de l’autonomie.
Sacrifice don et sacrifice communion.
Les 3 types de couple : incestuel, compensatoire et unificateur.
L’initiation au masculin et son évolution. De l’enfant à l’adulte.
De la fusion avec la mère à l’intégration dans le clan des hommes et au couple.
Le couple vivant comme échange des sacrifices nécessaires à l’individuation des deux.
Participation: 10 € par conférence
Reservation par téléphone :
04 92 31 28 08
ou par mail :
association.davidneel@gmail.com
IMPORTANT
Suite à la situation exceptionnelle de ces derniers mois, plusieurs conférences ont été reportées :
Les nouvelles dates seront fixées.
Marie-Madeleine Peyronnet, Présidente d’honneur,
La Présidente et le Conseil d’administration
de l’Association Alexandra David-Néel,
vous souhaitent une belle et heureuse année 2020
Vous trouverez à télecharger ci dessous l’indispensable bulletin d’adhésion pour l’année 2020… que vous pouvez diffuser généreusement autour de vous !
Ces adhésions nous sont indispensables pour poursuivre les missions de l’association créée il y a plus de 40 années par Marie-Madeleine Peyronnet.
Nous vous en remercions chaleureusement ! Avec nos très bonnes pensées.